Le régiment
Symbolique
LA fanfare
Les chefs de corps
Il y a trois siècles, sous le règne de Louis XV, un patriote hongrois proscrit, le Comte de BERCHENY, lève un régiment de « HOUZARDS », qu’il met au service de la France. Aprés s’être illustré sous l’ancien régime, le régiment participe aux guerres de la Révolution et de l’Empire, inscrivant sur son étendard les victoires de VALMY (1792), JEMMAPES (1792), CASTIGLIONE (1796) et EYLAU (1807).
Puis il est présent sur tous les champs de bataille où combat la France : Espagne, Crimée, Algérie, Syrie. En 1855 un nouveau nom de victoire enrichit l’étendard : SEBASTOPOL .
En 1870, il participe brillamment aux charges de la division Marguerite à Sedan. Dès août 1914, il est en Lorraine. En 1917, le régiment se bat devant Verdun et participe à l’exploitation finale de 1918. Deux nouvelles victoires s’inscrivent dans les plis de son étendard : LA MORTAGNE (1914) et LA SERRE (1918).
Le 10 mai 1940, il pénètre en Belgique. Il combat au Mont Dieu où 400 hussards stoppent pendant 3 jours au prix de lourdes pertes l’avancée de 5 bataillons allemands. Dissous après l’armistice, il renaît dans la Résistance et participe à la libération de la France dans la poche de St-Nazaire.
En mars 1946, BERCHENY part pour l’Algérie où il devient parachutiste au sein de la 25e Division Aéroportée. A partir de 1948, un de ses escadrons combat en Indochine. En 1956, il participe aux opérations du Rif marocain puis en Algérie, dans le Constantinois et l’Est Algérois. En 2004, l’étendard se pare de l’inscription AFN 1952-1962 . Il regagne la métropole en juillet 1961 à Sedan puis, en novembre 1962, rejoint Tarbes son actuelle garnison.
Il participe depuis trente ans aux nombreuses missions extérieures où est engagé l’armée française, en particulier au Liban, au Tchad, en R.C.A., au Gabon, au Rwanda, en Nouvelle-Calédonie. Il prend part à la guerre du golfe en 1991 avec 2 escadrons. Plus récemment, il a été engagé dans les Balkans, en Haïti, au Sénégal, en République de Côte-d’Ivoire, en Afghanistan et au Mali
Le 21 mai 2012, la Croix de la Valeur militaire avec palme de bronze a été attribuée collectivement au 1er régiment de hussards parachutistes lors d’une cérémonie présidée par le général d’armée Ract Madoux, chef d’état-major de l’armée de Terre. C’est sur la place d’armes du 1er régiment du train parachutiste, à Toulouse, que l’étendard porté par le lieutenant de Lafforest a été décoré.
Cette remise de décoration fait suite à la citation à l’ordre de l’armée du 1er régiment de hussards parachutistes, le 25 avril 2012, par le ministre de la Défense, pour s’être particulièrement distingué dans l’accomplissement des missions qui lui ont été confiées en Afghanistan entre 2008 et 2011.
Le 22 décembre 2017, l’étendard du 1er RHP a été décoré d'une nouvelle croix de la Valeur militaire avec étoile d'argent et citation à l'ordre de la division. Cette décoration est venue récompenser l'importance et la qualité des actions d'éclats menées par les hussards parachutistes lors de l'opération « Serval » au Mali (2013 à 2015) et « Barkhane» dans la bande sahélo-saharienne (2015).
Aujourd’hui le 1er Régiment de hussards parachutistes est le régiment blindé de la 11e brigade parachutiste. Ses missions sont orientées vers l’intervention blindée, le combat antichar et la recherche de renseignement.
Le 1er RHP possède une forte identité et un puissant esprit de corps qui puise dans sa double spécificité de cavalier et de parachutiste. Il est composé de 3 escadrons aérotransportables sur engins blindés AMX 10RC et 2 escadrons aérolargables sur VBL (véhicule blindé léger) équipés de missiles MILAN, un escadron de commandement et de logistique et une unité de réserve de régiment professionnalisé (URRP).
Les valeurs cultivées au régiment sont la fraternité d’armes, la passion de servir, le dépassement de soi et l’excellence dans tous les domaines. Les qualités développées sont l’initiative, l’audace, l’autonomie et l’esprit de décision propres aux unités de reconnaissance et aux troupes parachutistes.
Bataille d'Eylau par Antoine-Jean Gros.
Campagne de 1914.
6 juin 1946, le général de Lattre et le lieutenant-colonel de Gastines
Algérie 1954
Mali 2018
Le descriptif du brevet militaire parachutiste, celui qui concerne le plus grand nombre, est chargé de lyrisme :
"Le parachute te porte, les ailes du grand saint Michel te supportent, l'étoile te guide.
Les lauriers te rappellent la gloire des Anciens, la couronne de chêne, la force qui caractérise les parachutistes.
Mais la mort te guette et elle est représentée par le noir entre les suspentes".
Dans la symbolique parachutiste, le béret amarante pèse au moins aussi lourd que le brevet. Il a valeur de décoration et souligne de manière évidente l'affiliation de celui qui le porte. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les parachutistes français portaient le béret bleu roi, même ceux formés en Grande-Bretagne. Les parachutistes britanniques eux, portaient un béret amarante qui récompensait leurs faits d'armes de Libye et de Cyrénaïque et ils n'avaient accordé ce privilège qu'à un très petit nombre de Français. Fin 1944, le roi Georges VI, pour rendre hommage à la bravoure des parachutistes français et aux services rendus aux troupes alliées pendant la campagne de France, autorisa de manière expresse les unités aéroportées formées en Angleterre à porter le béret amarante.
Plus tard, en 1951, le général de Lattre étendit le port du béret rouge à toutes les unités parachutistes servant en Indochine. Cette mesure fut étendue aux autres parachutistes métropolitains en 1957.
Les régiments de hussards sont autorisés à porter la hongroise sur leur béret. Ce signe distinctif rappelle les rangées de brandebourgs en fil blanc disposées sur le dolman et la pelisse de l'uniforme des hussards.
« Ecu ovoïde, parti, au un de gueules à la croix pattée d'argent, cantonnée de quatre croisettes de même, au deux azur à la licorne d'argent issante sur une couronne tréflée d'or et posée sur deux montagnes en figure de cours entrelacés d'argent et mouvantes de la pointe de l'écu, avec l'adjonction du nom du régiment « Bercheny » d'or sur fond de sable (flanc et canton de la pointe senestre). »
Cet insigne créé en 1935 et homologué en 1947 sous le numéro H295, est le plus ancien des insignes des régiments de hussards.
2016
2016- 2008
1958 - 1987
Enregistrement de la Fanfare du régiment :
2008 - 2003
2003 - 1990
1987 - 1990
Colonel Antoine de Labretoigne du Mazel
Saint-Cyrien et cavalier, il a suivi une carrière alternant les fonctions opérationnelles et les postes d’état-major ou politico-militaires.
Affecté au 1er régiment de hussards parachutistes à l’été 2000, il sert durant sept années comme chef de peloton antichar, officier adjoint puis commandant d’unité sur engin blindé (ERC 90). En 2013, il est nommé au Centre de Planification et de Conduite des Opérations à Paris, chargé de la conduite des opérations africaines (Serval puis Barkhane au Mali et Sangaris en République Centrafricaine). Plus tard (2014), il revient à Tarbes comme chef du bureau opérations et instruction. Au total, il sera engagé six fois avec le régiment : au Sénégal (2000), en Bosnie Herzégovine (2003), en République de Côte d’Ivoire à deux reprises (2004 et 2006), au Kosovo (2006), puis comme chef des opérations de la Force Commander Reserve au sein de la Force Intérimaire des Nations-Unies au Liban (2014).
Il sert également comme officier instructeur à l’Ecole Polytechnique (2007-2009) avant d’être admis au Cours Supérieur d’Etat-Major. Au cours de sa scolarité, il occupe des fonctions au sein de la cellule Afrique-Moyen-Orient du cabinet du ministre de la Défense, puis intègre l’Ecole de Guerre, dont il est breveté en 2011. Détaché au Secrétariat Général du Gouvernement (2011-2013), il est chargé de mettre sur pied le service du Haut Fonctionnaire de Défense et de Sécurité auprès du Premier Ministre, fonction qui venait de se créer. En 2016, il rejoint Bruxelles pour servir au sein de l’état-major de l’Union Européenne comme responsable « gouvernance, pilotage et synthèse ». A l’été 2018, il est chargé de la prospective au sein de l’état-major de l’armée de Terre.
Il prend le commandement du 1er régiment de hussards parachutistes le 28 août 2020.
(**) Officier devenu par la suite général de brigade.
(***) Officier devenu par la suite général de division.
(****) Officier devenu par la suite général de corps d'armée.
(*****) Officier devenu par la suite général d'armée.
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